Tout savoir sur l'hypertrophie clitoridienne

Certaines femmes possèdent un clitoris plus grand que la moyenne ce qui peut entraîner une gêne, des douleurs et un impact sur leur sexualité. Dans cet article, on fait le point sur l’hypertrophie clitoridienne, ses causes, ses conséquences et les traitements existants. 

C’est quoi exactement le clitoris ? 

Le clitoris est l’organe du plaisir féminin, sa seule fonction est de nous faire grimper aux rideaux ! Situé à l’intérieur de notre vulve, il se compose de deux branches en forme de V inversé qui entourent l'orifice du vagin. Cette partie interne et donc cachée du clitoris mesure en moyenne 13 centimètres. 

Cet organe possède aussi une partie externe appelée gland du clitoris qui mesure seulement quelques millimètres. Ce gland, particulièrement sensible, est protégé par un pli de peau : le capuchon du clitoris aussi connu sous le nom de prépuce clitoridien. C’est le plus souvent la stimulation de ce gland du clitoris qui engendre le plaisir sexuel chez la femme car il possède près de 10 000 terminaisons nerveuses, deux fois plus qu’on pénis !

Si vous voulez en savoir plus sur cet organe encore trop méconnu, n’hésitez pas à consulter notre article complet en cliquant ici. 

C’est quoi l’hypertrophie du clitoris ? 

Le gland du clitoris, c’est-à-dire sa partie externe au niveau de la vulve, possède une taille variable, généralement comprise entre 3 et 6 millimètres. Comme le pénis, il s’agit d’un organe érectile. Sous l’effet de l’excitation sexuelle, il se gorge de sang et se met à gonfler pouvant alors atteindre les 10mm. 

On parle d’hypertrophie du clitoris ou de clitoridomégalie, lorsque ce gland possède une dimension hors norme au repos. Certains pouvant atteindre 8 à 10 centimètres. Généralement le capuchon clitoridien est lui aussi hypertrophié. 

Quelles sont les causes de l’hypertrophie du clitoris ? 

La plupart du temps, l’hypertrophie clitoridienne est une simple particularité anatomique présente depuis la naissance. Toutefois, dans certains cas rares il peut s’agir de la conséquence :

• d’une maladie endocrinienne
• d’un kyste
• d’une tumeur
• de mutilations génitales. Dans certains pays d’Afrique, à l’inverse de l’excision, il est de coutume d’écraser et d’étirer le clitoris ainsi que les petites et grandes lèvres de la vulve afin de les allonger.

Le cas particulier du dicklit

Ce terme est la contraction du mot « dick », pénis en anglais et de clitoris. Il est utilisé pour désigner l’hypertrophie du clitoris des personnes transgenres ayant effectué une transition vers le genre masculin. Sous l’effet des traitements aux hormones et particulièrement de la testostérone, le clitoris peut se développer et s’hypertrophier ressemblant alors à un petit pénis, d’où son nom de dicklit. 

Quelles sont les conséquences d’une hypertrophie du clitoris ? 

Certaines femmes s’accommodent très bien de cette particularité anatomique. Elles ne ressentent ni douleurs ni gêne. Toutefois l’hypertrophie du clitoris peut entraîner certains symptômes comme :

• Des irritations

Le jean slim n’est pas l’ami des clitoris hypertrophiés ! Le port de certains sous-vêtements et pantalons, particulièrement lorsqu’ils sont moulants, peut entraîner des frottements. En plus de la gêne et de l’inconfort, cela peut causer des irritations et être très douloureux. C’est aussi la porte ouverte aux mycoses. 

• Des troubles sexuels

L’hypertrophie du clitoris peut entraîner une baisse de la sensibilité clitoridienne et par extension de la libido. C’est d’autant plus vrai lorsque l’intégralité du gland est recouverte par le capuchon. Cela est problématique lors des relations intimes car certaines femmes éprouvent alors peu ou pas de plaisir et ne peuvent aller jusqu’à l’orgasme. On recense aussi des cas de dyspareunie c’est-à-dire de douleurs lors des rapports sexuels. 

• Des conséquences psychologiques

Certaines femmes sont très complexées par ce clitoris à la taille singulière. Elles ont honte de leur corps et n’osent pas se montrer nues. Cela tourne parfois à l’obsession et génère chez elles une grande tristesse et des symptômes dépressifs. 

Quels sont les traitements de l’hypertrophie clitoridienne ?

Il n’existe pas de traitement médical susceptible de traiter l’hypertrophie du clitoris, toutefois une chirurgie peut être proposée afin de réduire la taille du gland du clitoris. 

Cette intervention appelée clitoridoplastie se fait généralement sous anesthésie locale et sans hospitalisation. Cette chirurgie esthétique ne nécessite que quelques points de suture et la cicatrisation se fait en 7 à 10 jours. Elle ne présente pas de risque notable, toutefois il peut arriver que l’intervention altère quelques terminaisons nerveuses et que le clitoris perde un peu de sa sensibilité. Cette opération peut être complétée si besoin par une nymphoplastie, une réduction des petites lèvres. 

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