Des distributeurs gratuits de protections hygiéniques en établissements scolaires
Cela fait quelques années que plusieurs pays tentent de lever le tabou des règles, sujet encore délicat à aborder qui relève pourtant d’une réalité parfois difficile pour des millions de femmes. Certains pays ont pourtant un comportement exemplaire et c’est l’Ecosse qui, en février 2020, a été la première a voté la gratuité des protections périodiques pour toutes. Une petite révolution face à un besoin pourtant si essentiel.
Pour une gratuité en France des protections hygiéniques
En France, la route est plus longue mais le sujet fait bel et bien partie des priorités de l’Etat. Les raisons de cette soudaine prise de conscience : le scandale sur la composition des protections hygiéniques en 2017 qui révèlent leur toxicité (présence de glyphosate, perturbateurs endocriniens, traces de substances chimiques, dioxines...) mais aussi de nombreuses déclarations émanant directement de membres du gouvernement.
Effectivement, en mai 2019, Marlène Schiappa, Ministre de l’égalité Hommes-Femmes, alerte sur la difficulté de nombreuses femmes à accéder aux protections hygiéniques : c'est ce que l'on appelle la précarité menstruelle. En tirant la sonnette d’alarme, elle a exprimé le souhait d’expérimenter la gratuité des protections hygiéniques pour les publics les plus précaires. Parce que oui, les règles ça coûte cher, très cher : entre les antidouleurs, antispasmodiques et les protections périodiques (sans compter les visites chez le gynéco ou le médecin si vous souffrez d'endométriose par exemple).
1,7 million de personnes manquent de protections hygiéniques
Récemment, de nombreuses initiatives ont vu le jour notamment au sein des établissements scolaires et supérieurs. En effet, si, selon une étude de l’IFOP en 2019, 1 700 000 personnes en France sont touchées par la précarité menstruelle, on compte parmi elles de nombreuses étudiantes pour qui il est difficile de se fournir en protections hygiéniques pendant leurs règles.
C’est pour cette raison que les collectivités ont pris le relais à l’échelle régionale ou départementale pour mettre à disposition des protections dans les lycées et collèges.
Les établissements sont ainsi de plus en plus nombreux à être équipés de distributeurs de protections hygiéniques : une solution en libre accès et gratuite qui permet aux jeunes femmes de se dépanner facilement pendant leurs règles en tampons et serviettes.
Des serviettes et tampons 100% bio
De plus, le dispositif ne prévoit pas seulement de rendre plus simple l’accès aux protections. Les collectivités et universités qui portent ce type de projet demandent également à ce que les produits soient sains : en coton bio et sans produits toxiques sinon rien ! La revendication n’est pas négociable et c’est pour le grand bonheur (et la santé) de toutes.
Chez jho, nous avons été ravis de constater cette belle évolution des mentalités et avons décidé d’accompagner ces porteurs de projets dans leur démarche. Aujourd’hui, ce sont de nombreuses collectivités, universités et écoles qui nous sollicitent pour leur proposer nos solutions dont la mise à disposition de distributeurs de protections périodiques.
Voilà donc un sujet dont nous n’avons pas fini d’entendre parler et on ne peut que s’en réjouir !